Comparée à celle du mois d’octobre 2007, la situation pour le mois d’octobre 2008 est plutôt contrastée. Si certes, le nombre d’accidents corporels baisse de 5,8%, leurs conséquences sont plus graves : le nombre de tués sur les routes de France a augmenté de 16,8% par rapport au mois d’octobre 2007 et se monte à 430.

En cumulé sur les dix premiers mois de l’année 2008, le nombre de personnes tuées affiche une baisse de 7% par rapport à la même période de 2007.

Les mauvais résultats de ce mois d’octobre poussent Jean-Louis Borloo, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, à lancer un appel à une « plus grande vigilance afin d’éviter ces drames irréparables et pour épargner des vies ». Le minsitre précise qu’il en est de la responsabilité de chacun de pouvoir faire progresser la sécurité routière en conduisant de manière apaisée et en respectant les règles.

En cette saison, où les conditions météo sont médiocres en vue de brouillards fréquents, du gel et peut-être parfois quelques chutes de neige, la prudence doit être redoublée. Dominique Bussereau, secrétaire d’État chargé des Transports, exprime son souhait que chacun prenne conscience, par égard pour toutes les familles endeuillées, de sa responsabilité pour la sécurité routière. Le 16 novembre aura lieu la Journée mondiale du Souvenir des victimes de la route – occasion de plus de rester prudent.

En 2010, les voyageurs pourront à nouveau porter sans limites des liquides, crèmes ou gels dans leurs bagages à main. Selon l’hebdomadaire allemand « WirtschaftsWoche », le commissaire européen aux Transports, l’Italien Antonio Tajani, désire supprimer les restrictions mises en place en 2006. Mise à part l’Allemagne, tous les pays du conseil de sécurité auraient déjà voté pour la suppression. Aucune unanimité n’étant indispensable, la proposition de M. Tajani a été acceptée. L’accord du Parlement européen est quasi sûr, car l’assemblée avait dû déjà discuter plusieurs fois le problème.

Selon les restrictions actuelles, les passagers n’ont le droit d’emporter crèmes et liquides à bord que si ceux-ci sont contenus dans des récipients de maximum 100ml et que ces récipients eux-même soient transportés dans un sac plastique avec fermeture et dont la capacité n’excède pas un litre par passager. Ces mesures, appliquées depuis fin 2006, avaient pour but d’empêcher d’éventuels terroristes d’embarquer avec des produits chimiques dans les bagages à main.