Selon une étude de l’université Cornell dans l’état de New York aux USA, les actuels changements climatiques sont les plus significatifs depuis 5000 ans. Les chercheurs regroupés autour du biologiste de la vie aquatique Charles Greene ont analysé les périodes les plus chaudes et les plus froides des 65 derniers millions d’années dans l’Arctique et le Nord de l’Atlantique.

Ainsi, plusieurs chutes de température allant jusqu’à 10°C ont eu lieu dans le passé, mais un réchauffement semblable à celui des 50 dernières années n’a pas été vu depuis 5000 ans.

L’étude, publiée dans le magazine scientifique « Ecology », fait part de la quantité d’eau douce provenant de la fonte des glaciers et contenue dans les mers, ainsi que l’écoulement de cette eau froide et ses répercutions sur faune et flore. Le réchauffement climatique serait à l’origine d’une réorganisation des écosystèmes : les chercheurs ont découvert dans l’Atlantique nord une algue microscopique habitant généralement les eaux du Pacifique après avoir disparu de l’Atlantique voici environ 800 000 ans.

Ce ne serait pas uniquement la surpêche à être la cause de la diminution des populations de morue, mais aussi le réchauffement : l’eau froide provenant de la fonte des glaciers empêcherait la reproduction de ces poissons. Selon Charles Greene, il y aura dans la nature des gagnants et des perdants – autant pour faune et flore que pour différents groupes de personnes.

Afin de remplir avions et hôtels, les voyagistes et les responsables markéting de l’hôtellerie offrent des prix de plus en plus bas : promotions sur certaines destinations, prix négociables dans les hôtels haut de gamme.

Selon Stephanie Libre, responsable des achats à lastminute.com, « la crise est plutôt une opportunité » et le « chiffre d’affaires est en hausse de 10 % par rapport à l’an dernier ». Les clients recherchent les promotions et préfèrent choisir un tarif plutôt qu’une destination précise. Stéphanie Libre : « Sur certaines destinations, nous proposons des remises allant jusqu’à moins 50 % ».

Et pour beaucoup de destinations, on trouve sur Internet de très bas prix. Si habituellement, les promotions de Noël sont disponibles deux ou trois semaines avant le départ, cette année, certains prix sont maintenant déjà « dégriffés à – 40 % ». D’autres voyagistes n’enregistrent pas de baisse de réservations, mais constatent que les clients recherchent les voyages les moins chers. Et les résidences de vacances cherchent à sauver leur taux d’occupation avec des réductions de 10 à 20%. Dans l’ensemble, les prix devraient être entre 5 et 10 % moins élevés que l’année dernière.

Dans l’hôtellerie, c’est surtout les établissements haut de gamme qui sont les plus touchés par la baisse de fréquentation : le chiffre d’affaire recule de presque 12%, malgré une tendance à la baisse des tarifs relevée depuis septembre. La clientèle d’entreprises préfère les vidéoconférences afin de limiter les déplacements, les clients étrangers viennent moins en France.

En conséquence, si les prix affichés dans les hôtels ne changent pas, ceux-ci sont de plus en plus négociés, surtout par les agences de voyage. Mais aussi beaucoup de clients réservent sur Internet, à la recherche de bonnes affaires.

Air France et KLM viennent de créer un nouveau site, bluenity.com. Un réseau social un peu à l’image de Facebook mais dédié au secteur aérien, permettant aux voyageurs de se faire connaître et de faire connaissance d’autres passagers après réservation. Le site communautaire paraissant en trois langues (français, anglais et néerlandais) est entièrement gratuit. Un voyageur peut créer un profil général et également un profil de voyageur, tout en faisant part de toutes sortes d’informations qu’il désirera partager avec le reste de la communauté : métier, centres d’intérêt, pays visités, bonnes adresses, etc.

À partir du 7 novembre, le voyageur peut après réservation rendre sa présence visible et connaître les profils d’autres passagers du même vol, pour nouer contact et s’échanger avec ceux-ci « en amont, pendant et après le voyage », annonce Patrick Roux, directeur markéting d’Air France.

Le premier vol d’essai du Boeing 787 « Dreamliner » n’aura pas lieu cette année et doit être remis à plus tard. Une porte-parole du constructeur américain précisait qu’une nouvelle date pour le vol d’essai ne pouvait être annoncée pour le moment.

Les raisons de ce nouveau retard, le quatrième pour le « Dreamliner », seraient des problèmes concernant certaines fixations, auxquels s’ajoutent les conséquences de près de deux mois de grève des ouvriers mécaniciens.

En tout, Boeing marque un retard de près de deux ans par rapport au calendrier originairement prévu : les premiers appareils auraient dû être livrés au cours de la première moitié de l’année. Boeing a enregistré plus de 900 commandes pour l’appareil et risque des demandes d’indemnisation de la part des compagnies clientes.

Le B 787 consomme moins de carburant que d’autres appareils comparabes et peut être considéré comme concurrent direct du futur Airbus A350.

Selon certains experts, les raisons de ces retards viendraient du fait que beaucoup de pièces du « Dreamliner » soient livrées par des sous-traitants : l’avion, construit à Everett dans l’état de Wahsington, reçoit ses ailes du Japon (Mitsubishi), sa carlingue de l’Italie (Alenia) – parmi autres pièces provenant de sous-traitants américains.

Les fixations mal montées, ne formant que 3% de toutes celles nécessaires à l’assemblage, proviennent de sous-traitants des États-Unis et de l’étranger, précisait la porte-parole de l’entreprise, se pressant d’ajouter que ces problèmes de production restent « dans la normale ». De plus, la grève des mécaniciens de septembre à novembre aurait enrayé l’assemblage de l’appareil. Les 27 000 mécaniciens avaient terminé leur grève dimanche dernier après avoir obtenu un accord avec le constructeur, lequel déclarait avoir perdu à cause de cette grève plus de 100 millions de dollar par jour

Selon la dernière note de l’Association internationale du transport aérien (IATA) parue fin octobre, les compagnies aériennes se trouvent toutes en grandes difficultés face à la crise économique : Sterling Airways, opérateur danois, vient de déclarer faillite, de même que, toujours selon l’IATA, déjà 30 compagnies depuis le début de l’année. Même les « grands » comme Lufthansa ou Air France craignent de ne pouvoir atteindre leurs objectifs.

Le trafic a baissé pour la première fois depuis 2003, touchant autant le trafic passager que le fret. Le directeur de l’IATA, Giovanni Bisignani : « La rapidité et l’étendue de la dégradation du trafic sont alarmantes. Nous n’avons pas connu de tel déclin du trafic passagers depuis 2003 ». Selon M. Bisignani, même les dernières baisses des prix pour le kérosène ne suffisent pas à compenser la baisse de la demande.

L’ancien président de la compagnie américaine American Airlines, Robert Crandall, prédit que les difficultés financières mondiales seront «bien pires que ce que la majorité d’entre nous veut bien le penser ».

Toute la journée d’aujourd’hui jusqu’à demain, vendredi, 8 heures, la grève des conducteurs sera cause de perturbations affectant surtout les TGV Atlantique, Sud-Est et Province-Province. La banlieue parisienne et le réseau TER sont également victimes, mais de manière moins sensible que prévu.

En raison de la loi sur les services minimum obligeant les grévistes à déclarer les arrêts de travail 48h à l’avance, la SNCF a pu mettre au point un plan de transports de remplacement pour les journées de grève:

Service sur les TGV :

• TGV Atlantique : le service est assuré jeudi matin à 50%
• TGV Sud-Est : à 75% Les TGV Est et Nord sont épargnés.
• TGV province-province : 65%
• TGV Est et Nord : 100%

Réseau TER :

• Picardie : 100%
• Reste du réseau : 50% en moyenne aujourd’hui
• Trains Corail Paris-Clermont-Ferrand et Paris-Limoges-Toulouse : 50%

Banlieue parisienne :

• RER ligne A : 100%
• RER ligne B : 50% du trafic sur les rames SNCF
• RER ligne C : 65%
• RER ligne D : 50%
• RER ligne E : 75%

Trains de banlieue:

• au départ de Paris Est : 65%
• au départ de Paris Nord : 50%
• au départ de Saint-Lazare : 50%
• au départ de Montparnasse : 50%
• au départ gare de Lyon : 35%

Mis à part quelques bouchons en début de matinée et un volume à peine supérieur à la normale, le trafic routier ne devrait pas augmenter sensiblement.

Pour plus de renseignements : http://www.sncf.com. Numéro vert : 0805 90 36 35

Les conducteurs de trains protestent contre une modification de la réglementation du temps de travail, considérée par la CGT comme « dumping social ». Le syndicat craignent une modification du statut des cheminots. Les autres syndicats, la Fgaac et la CFDT, n’ont certes pas appelé à la grève, mais s’opposent également à ces modifications, devant être discutées en commission paritaire le 12 novembre.

Treize employés de la compagnie aérienne Virgin Atlantic Airways ont été licenciés après avoir posté des « remarques totalement inopportunes » voire « insultantes » sur le site Facebook. Les membres du personnel navigant avaient traité les passagers de prolétaires et diffusé que les appareils de la compagnie étaient pleins de cafards.

Pour la compagnie aérienne, les employés ont largement dépassé les bornes : il n’est pas justifiable que le réseau social « soit utilisé par les personnels de toute compagnie pour critiquer les passagers, qui en dernier ressort, paient leurs salaires », déclarait un porte-parole. Les employés auraient eu un comportement tout à fait inacceptable et porté tort à leur entreprise.

Facebook est un réseau social affichant à l’heure actuelle plus de 110 millions d’utilisateurs, permettant à ceux-ci d’échanger photos, vidéos et toutes sortes d’informations personnelles à l’aide de profils ou de communautés. La communauté Facebook de Virgin Atlantic décompte à peu près 7000 membres.

À Phuket en Thaïlande, le centre de biologie marine a donné l’alarme après la découverte de nombreuses méduses au venin mortel dans le sud du pays. Les régions touchées sont : Phuket, Koh Lanta et Krabi.

La méduse boîte (anglais : box jellyfish) est l’espèce la plus dangereuse au monde : son venin agit en quelques minutes seulement et paralyse les fonctions cardiorespiratoires. Les autorités auraient averti les touristes sur les îles Koh Phi Phi et dans la province Krabi.

Ces animaux aquatiques des régions tropicales étaient jusqu’à quelques années inconnus en Thaïlande : en revanche, le nombre de décès causés par la méduse boîte en Australie dépasse largement le nombre d’attaques mortelles causées par des requins, crocodiles et serpents. Certaines espèces peuvent posséder jusqu’à 60 tentacules dépassant parfois un mètre de longueur et formant de fins filaments transparents dans l’eau et difficile à voir. Le nombre de leurs ennemis naturels, tortues et certains poissons, ayant considérablement diminué, la population de méduses ne fait qu’accroître.

L’opérateur low cost Ryanair annonce vouloir réagir à la crise financière avec des billets moins chers. La compagnie, qui ressent elle aussi les conséquences d’un kérosène plus cher et de la crise financière, a dû endosser des pertes considérables. La réaction : des prix encore plus bas pour attirer les clients, tout au moins en Europe.

Comme toutes les compagnies aériennes cette année, Ryanair a dû d’abord faire face à la montée fulminante des prix pour le kérosène. Maintenant, c’est l’impact de la crise économique qui fait réfléchir les clients deux fois avant de prendre l’avion – ou non. Les bénéfices ont baissé de presque 31% ou 186 millions d’euros, annonçait Ryanair lundi.

Malgré la crise, Ryanair n’abandonne pas ses projets de proposer des vols low cost vers les États-Unis. Ces vols transatlantiques n’auront cependant seulement lieu si Ryanair réussit à acquérir des avions revendus par d’autres compagnies à un bon prix. Le patron de la compagnie irlandaise, Michael O’Leary, a annoncé lors d’une interview ce week-end vouloir offrir des billets vers les USA pour 10 euros.

Ryanair opère dans 26 pays avec plus de 800 destinations.

La faillite de la compagnie italienne Alitalia paraissait inévitable quand, vendredi soir, quelques heures avant l’échéance, le consortium CAI (Compagnie Aérienne Italienne) a présenté son offre définitive de reprise des 49,9% détenus par l’État.

Le consortium, regroupant vingt banquiers et industriels, a déclaré être prêt à investir 1 milliard d’euros – sous conditions – pour sauver la compagnie en faillite.

Alors que les médias italiens avaient déjà annoncé en cours de journée un très certain retrait de l’offre en raison d’un blocage syndical, les quatre principales organisations syndicales avaient signé au début de la soirée l’accord sur un contrat de travail entre la future, nouvelle Alitalia et les 12 500 salariés. Seuls, les syndicats de pilotes et de personnel navigant ont refusé de signer. Alitalia risque donc de décoller au 1er décembre sans l’accord des pilotes, stewards et hôtesses.

Une diminution des effectifs de 3.250 emplois et une fusion avec Air One, la deuxième compagnie italienne, est prévue par le consortium. Tous les problèmes ne sont pas pour autant résolus :

• Le consortium doit choisir un partenaire étranger, une compagnie aérienne, indispensable à la relance d’Alitalia. Le président du consortium, Roberto Colaninno, ne s’est pas exprimé si celle-ci serait Air France-KLM ou Lufthansa, cette dernière étant favorisée par le chef du gouvernement Silvio Berlusconi. La décision sera prise courant novembre, ajoute M. Colaninno.
• La Commission européenne doit se prononcer sur le crédit relais de 300 millions d’euros accordé par le gouvernement à Alitalia et décider s’il s’agit d’une aide de l’État illégale. Antonio Tajani, commissaire européen aux transports, propose un remboursement par la compagnie qui héritera des dettes d’Alitalia.

Enfin, les autorités italiennes devront prendre une décision quand à la fusion avec la compagnie Air One. Roberto Colaninno reste cependant optimiste, car le marché français est contrôlé à 90% par Air France-KLM, celui de l’Allemagne à 80% par Lufthansa et la nouvelle société italienne, elle, contrôlerait au maximum 60% du marché italien.